Application d’une nouvelle méthode d’étude aux fonds marins du Racou

Une étude par Lidar confirme le rôle des digues

et la nécessité de réaliser une digue immergée au Racou

Un mémoire sur la « dynamique sédimentaire » au niveau du Racou a été présenté en juin 2019 à l’Université de Perpignan-CEFREM. Il intègre des images obtenues par lidar.

La télédétection par laser ou lidar nécessite un télémètre laser embarqué dans un avion avec un système GPS. Il émet un faisceau laser et en reçoit l’écho (comme le radar), permettant de déterminer la distance d’un objet. Il trouve des applications en topographie, par exemple pour les des fonds marins (études bathymétriques en mer).

Il permet d’obtenir un modèle numérique de terrain en relief ombré qui simule l’apparence tridimensionnelle d’une carte en relief. Les ombrages lidar de 2009 et 2011 du Racou permettent donc certains constats au niveau des fonds marins.

Sur les images obtenues par lidar, on observe :

Un détournement des sédiments vers le large par la digue Nord créant une excroissance au large du port. A des fonds de 17 m., les sédiments ne peuvent alors plus remonter pour engraisser la plage et partent définitivement vers le large (Excroissance notée sur l’ombrage lidar).

Une rotation de la plage avec élargissement de la partie Nord de la plage du Racou et ensablement des petits fonds devant le port. En effet, alors que la composante N-S du transit sédimentaire devrait être prédominante à ce niveau, seule la composante S-N du transit sédimentaire est effective (en particulier lors des coups de mer de S-E). Elle ramène les sédiments vers le Nord, contre la digue sud et l’entrée du port. Ces sédiments y sont protégés des courants N-S par les digues ce qui provoque une annulation du transit naturel N-S à ce niveau.

Les sédiments partent alors vers le large et non vers le Sud à trois niveaux :

 -Dès leur détournement par la digue Nord du port (flèche jaune)

 -A partir de l’ensablement devant le port (flèche jaune)

 -A partir du Sud du Racou par le chenal réalisant un « vidoir » (flèche rouge)

– Une digue immergée (ou butée de pied) (Trait orange) est donc indispensable pour bloquer les départs de sable vers le large au niveau de ce « vidoir » au Sud du Racou et limiter les effets des coups de mer de S-E remontant les sédiments vers la digue Sud du port ;

Extrait d’un mémoire de l’UPVD-CEFREM – juin 2019

illustration texte 4 - Application d’une nouvelle méthode d’étude aux fonds marins du Racou

Ombrage Lidar 2009 – Ombrage Lidar 2011

Illustration2 texte4 - Application d’une nouvelle méthode d’étude aux fonds marins du Racou
Application d’une nouvelle méthode d’étude aux fonds marins du Racou

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

trois × trois =